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Voici l’intégralité d’une interview à paraitre dans la revue « Prospective Jeunesse« .

Alain Lemaitre, rédacteur en chef, a recueilli les propos de Olivier Grégoire, ludothécaire et chargé de projets au Secteur ludothèques de la Cocof, formateur et membre actif de Ludo asbl.

« Prospective Jeunesse » se veut un lieu de réflexion, de formation et d’échange d’expériences, d’idées et de points de vue pour les professionnels de la prévention, de la promotion de la santé, de la justice, du social, des soins et les adultes relais (parents, enseignants, éducateurs…)

Quelle est la place des ludothèques aujourd’hui dans notre société ?

Parler de ludothèques requiert de les resituer avant tout dans le contexte d’un milieu du jeu de société résolument moderne et en pleine (r)évolution depuis une quinzaine d’années.

Comment se porte ce milieu du jeu de société aujourd’hui ?

Pour tordre définitivement le cou à l’idée reçue selon laquelle le Jeu de Société appartiendrait au passé, on parle selon les sources d’un marché en croissance de plus de 8%[1].

Le milieu du jeu de société dit « moderne » bouillonne de créativité et de dynamisme depuis une quinzaine d’années. Il craint davantage la surchauffe que l’anémie (on recense entre 900 et 2000 sortie de jeux par an[2]). Les innovations s’enchainent, tant en termes de mécanismes ludiques, que de matériel, de graphisme, de processus d’édition. La production se mondialise et la promotion est savamment orchestrée par internet et les réseaux sociaux.

Une grande attention est apportée à l’accessibilité et à la simplification des règles, avec notamment l’explosion des « party games », faciles et rapide à jouer[3]. Mais de nos jours, il y en a pour tous les goûts: entre les «  family games » et les « core games » (pour joueurs expérimenté) en passant par les « casual games », l’offre se diversifie. A l’instar de la musique, chacun peut aujourd’hui trouver le style de jeu qui lui convient.

On observe donc que la pratique du jeu de société moderne entre petit à petit dans les meurs de nos sociétés occidentales. Parallèlement à une communauté de joueurs passionnés qui ne cesse de grandir, on joue de plus en plus en famille, élargie ou non, mais aussi spécifiquement entre amis et entre adultes.

Petit à petit, on tend vers une véritable reconnaissance du jeu de société comme objet socioculturel (certains parlent même de 10e art).

Le décor est planté… Qu’en est-il de cet autre versant du jeu, plus socioculturel ?

D’un point de vue socioculturel, « l’outil jeu » profite de cette dynamique et se trouve de plus en plus exploité dans de nombreux domaines en matière de cohésion sociale, d’intégration intergénérationnelle, de soutien à la parentalité, aux apprentissages, …etc.

D’emblée, il faut pointer une sereine prudence de la part des professionnels du jeu qui s’attachent à garantir l’aspect ludique du jeu, sans l’« utilitariser » et le vider de sa substance première qui est le plaisir partagé et qui doit rester au cœur de nos préoccupations, car ce n’est pas tant le jeu qui sert de médiateur que la mise en jeu que l’on en fait. Le jeu peut toujours être adapté en termes de règles, d’animation, de public ou d’explications. Le jeu peut servir d’outil mais il ne doit surtout pas être perçu comme tel par le public auquel on le propose.

En Belgique, les initiatives se multiplient localement un peu partout, dans les ludothèques, des écoles (en classe et en parascolaire), des structures de quartier, des maisons médicales, à travers des associations de promotion du jeu,… etc. Toutes ces initiatives, marquées par un réel engagement et beaucoup de créativité forment un mouvement plus global qui réfléchit et travaille à l’injection du jeu dans les différents secteurs socioculturels.

Comment les ludothèques s’inscrivent-elles dans ce mouvement ?…

En ludothèque, le noble travail du quotidien est de plus en plus orienté vers l’animation, même à travers le prêt. Car prêter un jouet ou un jeu, ce n’est pas scanner et tendre une boite, c’est promettre une expérience ludique à partager en famille ou entre amis. Cela implique le conseil personnalisé, l’explication et la transmission des règles, et donc une connaissance réelle et expérimentée de ses collections.

Le public-cible traditionnel des ludothèques reste généralement la cellule familiale.  Cela commence avec le « jeu libre » auquel s’adonnent les plus petits sous l’œil avisé de leurs parents qui à la ludothèque – prennent le temps d’observer leur enfant et d’interagir avec lui.

Petit à petit et parallèlement, vient le temps de réunir une famille ou une fratrie autour d’une table, en face-à-face, sans faux-semblant ni interface autre que du carton… Les yeux ronds, on découvre alors que Papa aime jouer (parfois, Papa le découvre lui-même d’ailleurs). Lui, fier comme un paon, constate que son rejeton est un sacré malin et sa princesse aussi, capables de comprendre des stratégies comme des grands et parfois beaucoup mieux ! Parfois ça crie, parfois même ça pleure, on perd, on gagne, on s’impressionne, on se découvre et on s’étonne les uns les autres… Bref, on vit ensemble ! On se reconnait dans un vécu commun, en prise avec le concret. Et surtout, on s’oblige à voler un réel instant d’attention les uns envers les autres.

Mais les ludothèques s’ouvrent aussi à d’autres public…

C’est la grande tendance: les ludothèques veulent attirer des publics adolescents et spécifiquement adultes, jeunes et moins jeunes, avec des collections de jeux à emprunter qui leur sont spécialement destinées. Les ludothèques multiplient les soirées jeux qui accueillent des dizaines de joueurs, habitués ou non… Prenez le courage de pousser la porte, même seul(e), car une fois franchie, l’accueil y est toujours chaleureux. Les animateurs s’efforcent de proposer et d’expliquer « jeu à son pied » et surtout d’organiser les parties et faire rencontrer les gens, mine de rien… On imagine sans peine les « bienfaits » de telles rencontres : le contact direct (mais à travers un média qui atténue les inhibitions), la valorisation intellectuelle et humaine, la socialisation et… la thérapie par le rire ! Le jeu moderne pour adultes propose une impressionnante et surprenante panoplie de jeux de groupe, courts et malins, qui distillent irrésistiblement le rire et la connivence.

Ces actions et autres soirées jeux ne sont toutefois pas l’apanage des ludothèques ; d’autres initiatives originales, plus ou moins structurées, ont vu le jour. Citons l’association Let’s Play Together dont le but est d’apporter le jeu là où on ne l’attend pas, en invitant par exemple à jouer des dizaines de personnes chaque semaine dans 4 cafés très connus de la capitale.

Et côté projets ?

C’est effectivement le second rayon d’action des ludothèques qui se projettent de plus en plus hors les murs à la rencontre de leurs publics, construisant des partenariats et des échanges avec le tissu social et associatif local. Les synergies ainsi créées permettent de démultiplier les énergies, au sens mécanique du terme : le petit engrenage de la ludothèque en entraine un plus gros, celui de l’association partenaire qui entraine un autre engrenage, toujours plus gros, celui de son public qui lui-même fait bouger les mentalités, et réinjecte de l’énergie dans le premier engrenage… On n’est pas loin de réinventer le mouvement perpétuel !

Il est impossible de citer tous les projets ! Chaque ludothèque développe sa spécificité et sa philosophie. Cette diversité, typiquement belge, est d’une extrême richesse ! Il y a les ludothèques spécialisées qui proposent leurs services et leur expertise à des institutions diverses pour personnes handicapées [4] ou font de la sensibilisation active dans les écoles pour accompagner l’intégration des malvoyants ou des non-voyants dans les écoles[5]. D’autres ont fait de la cohésion sociale leur cheval de bataille et travaillent à l’échelle du quartier en utilisant le jeu pour réunir les jeunes et les mettre en projet [6], tout en proposant des séances d’alphabétisation pour leurs parents [7]. D’autres encore font le tour des foyers, sac rempli de jeux sur le dos, pour atteindre les populations et les familles les plus isolées [8]. Des projets intergénérationnels « mélangent » également de jeunes enfants et des personnes âgées [9] ou proposent le jeu en l’adaptant   dans des maisons de repos [10]…

Pour n’en pointer qu’un parmi des dizaines, on pourrait parler d’un projet pilote qui nous tient particulièrement à cœur, mené en collaboration entre le Secteur Ludothèques de la Cocof, la Ludothèque de l’Espace M. Carême et l’école P12 « Les Tilleuls » à Anderlecht. Il s’agissait d’introduire et de soutenir le jeu de société dans une classe de 4e primaire, accueillant entre autres des primo-arrivants. Cette aventure de un an dont le but était de soutenir les apprentissages surtout en termes de langage, a dépassé toutes nos espérances. La pratique régulière et encadrée des jeux sélectionnés et surtout la réflexivité des enfants sur leur pratique ludique a permis des progrès tangibles et significatifs, en termes d’expression et d’aptitudes langagières mais aussi et peut-être surtout en termes d’attitudes de travail proactives, de confiance en soi, d’entraide, de conciliation et de socialisation.

Ce que tout cela nous enseigne, c’est que tout est possible car beaucoup de partenariats sont à inventer entre les professionnels socioculturels du jeu et les autres acteurs de la société civile. Il y a une grande volonté de réflexivité et de mise en perspective théorique des pratiques. C’est extrêmement dynamisant. On a l’impression d’apporter chacun sa petite pierre à un édifice en construction…. Aujourd’hui, les penseurs de la société de demain intègrent en effet le jeu dans leur réflexion, à l’instar de Guibert Del Marmol qui – dans la conclusion de son dernier ouvrage – affirme la place centrale que prendra le jeu dans l’éducation de demain et prône « l’apprentissage de l’empathie par le jeu ».[11]

Un dynamisme de terrain qui dépoussière une certaine image que l’on pourrait avoir du jeu de société…

A un journaliste qui se (nous) demandait sur un plateau de télé «  Le jeu de société, c’est pas un peu ringard ça ? » nous répondons : « si pour vous il est ringard de se réunir en chair et en os autour d’une table pour partager un moment de convivialité en toute intelligence, alors, oui, le jeu est ringard. Mais alors, allez le leur dire en face… ».

Heureusement, les mentalités évoluent et le jeu de société moderne est de plus en plus perçu comme… moderne ! Quand on s’intéresse un peu à la créativité et l’inventivité toujours croissantes dont font preuve ceux qui conçoivent et animent les jeux, comment ne pas être d’accord avec l’idée de progrès ?

En jouant ou en promouvant le jeu, les professionnels mais aussi les joueurs lambda défendent tous une vraie modernité. Une modernité qui n’a peut-être pas les atours matériels des hautes technologies mais qui est réelle car elle s’inscrit dans une trajectoire sociale allant toujours vers plus de citoyenneté, de rencontres et de mieux vivre ensemble.

Et l’image des ludothèques ?

Une partie de la population ne sait toujours pas ce qu’est une ludothèque ou n’y a jamais mis les pieds… Aux ludothèques donc de réaffirmer leur mission de Service Public et de communiquer en ce sens. De continuer à faire ce qu’elles savent faire et ce pour quoi elles existent: prendre le temps d’accueillir et de réfléchir, de conseiller parmi le foisonnement ludique, soutenir ou créer du lien, personnaliser, transmettre, se mettre au service de la population, du non-marchand et du secteur socioculturel,… etc. Bref, toutes ces attitudes et ces démarches qui ne sont pas « rentables » économiquement mais qui ont un sens d’un point de vue social.

Les pouvoirs publics soutiennent-ils ces initiatives ?

Oui… et non ! Localement, en Belgique, de nombreuses communes ont « leur » ludothèque, associative ou communale. On en dénombre plus de 30 en région bruxelloise[12] et plus de 100 en Wallonie[13]. Dans ce sens, oui, on peut dire que les pouvoirs publics soutiennent le jeu localement, plus ou moins (pro)activement et avec plus ou moins d’engagement selon les cas et les volontés politiques. Le dynamisme vient donc essentiellement de la base.

Plus globalement, il existe 2 instances fédératrices de toutes ces énergies locales : le Secteur ludothèques de la Cocof  pour la Région de Bruxelles-Capitale et Ludo asbl à l’échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Mais on est encore très loin d’une reconnaissance généralisée des ludothèques en Belgique francophone. Seule la Cocof, avec son Secteur ludothèques, dispose d’un règlement depuis 2003 qui reconnait et subventionne les ludothèques bruxelloises, mettant en œuvre, coordonnant ou soutenant par ailleurs une série de projets et de services. Il n’y a pas encore d’équivalent en Fédération Wallonie-Bruxelles.

On peut en partie expliquer cela par le fait que le jeu est transversal par essence et qu’il est donc difficile d’y intéresser un ministère ou une compétence en particulier… L’éducation ? L’aide à la Jeunesse ? La Culture ? La Cohésion Sociale ? L’accès aux loisirs ? L’Education Permanente ? Le jeu embrasse de nombreux domaines sans en étreindre un seul : c’est cette riche dimension transversale qui dessert le jeu alors que c’est précisément cela qui le rend digne d’un soutien institutionnel et structurel des pouvoirs publics. Transversal donc riche, mais peu lisible car transversal…

De son côté, le secteur privé fait beaucoup pour développer le jeu et nous travaillons d’ailleurs en collaboration avec lui; mais chacun son métier, et il faut sainement opposer un« contre-pouvoir » pour continuer à proposer du jeu dont le principal critère de qualité n’est pas que le succès en magasin.

Comment développer l’image du jeu en général et des ludothèques en particulier pour faire connaître la réalité foisonnante que vous évoquez ?

Le jeu a le défaut de sa principale qualité, à savoir son humanité et une petite digression s’impose pour répondre à cette question. En effet, chacun a vécu ses premières expériences de jeu à un âge tellement tendre qu’il est difficile d’avoir conscience de l’influence qu’elles ont sur sa propre vision du jeu.

Dans son très beau petit livre « jouer pour Grandir », la psychologue Sophie Marinopoulos n’hésite pas à affirmer avec audace que le premier jouet du petit homme, c’est sa bouche de nourrisson, qu’elle associe à notre premier tapis d’éveil …[14]

Des expériences plus ou moins refoulées d’humiliation dans des jeux sportifs ou de chaleureuses parties de Monopoly disputées dans le cocon familial achèveront ensuite de forger notre rapport inconscient au jeu. « Les atmosphères de l’âge tendre déterminent la météo de l’existence »[15] , et c’est dire si notre rapport au jeu remonte à notre plus tendre enfance, flirtant avec notre ADN psychologique, expliquant nos attitudes irrationnelles et difficilement discutables face au jeu.

D’un côté les amateurs, parfois animés d’une passion sans bornes et qui peuvent effrayer, de l’autre côté, les sceptiques ou les réfractaires, pour qui « ne pas jouer le jeu » est d’une évidence inébranlable et catégorique. Lorsque nous sommes confrontés à cette seconde catégorie, « en parler » ne suffit pas. Pour enclencher le rapport inverse, il faut impérativement proposer de réexpérimenter le jeu de manière positive et enrichissante.

C’est un travail de terrain, long mais passionnant : convaincre avec des mots mais aussi et surtout en partageant des expériences, en jouant et en donnant à jouer.

Et comment convaincre les pouvoirs publics ?

De la même manière, en mettant en jeu. Mais la tâche est plus ardue, car il n’est pas facile de faire jouer un Ministre et son Cabinet ! Plus sérieusement, si le livre par exemple a déjà traditionnellement acquis ses lettres de noblesses, le jeu moderne a encore tout à prouver et on peut comprendre une certaine frilosité… Il nous faut donc communiquer d’autant plus.

Au fil des ans, nous avons appris une chose : les projets ludiques qui fonctionnent le mieux reposent avant tout sur la conviction profonde de tous les acteurs, comme c’est le cas dans notre projet « Jeux de Langage » dans une école à Anderlecht. De l’institutrice de remédiation à l’Echevin de l’Enseignement en passant par l’Inspectrice, tout le monde s’est assis au moins une fois parmi les enfants pour jouer. Convaincus par l’expérience, ils ont soutenu le projet du début à la fin.

Le jeu doit être éprouvé par ses ambassadeurs, presque physiquement. L’avantage, c’est qu’une fois convaincus, il est difficile d’arrêter les porteurs d’un projet ludique, car ils s’y investissent pleinement et personnellement.

En quoi le jeu de règles peut nous réunir ?

La règle est au jeu ce que le rythme est à la musique : un élément fédérateur qui dessine les contours d’un espace-temps dans lequel les joueurs sont les acteurs d’une expérience commune.

Le rôle des passeurs de jeu est de mettre en place ce « Cercle Magique »[16] et d’en être le gardien pour que s’y construisent toutes sortes de rapports au monde et de relations aux autres et à soi. Au delà de la connaissance des jeux, cela implique écoute, empathie, adaptabilité et psychologie.

A ce titre, la règle est peut-être l’outil principal du « passeur de jeu(x) » car elle est le ciment des joueurs. Elle permet de les mettre en projet : celui de partager le jeu.

Si notre rôle de ludothécaires est de rendre le jeu accessible à toutes les bourses grâce au prêt, nous devons donc aussi et surtout rendre la « mise en jeu » accessible. Pour cela, il faut proposer des animations et un accueil (personnalisé ou de groupe) résolument tourné vers des populations pour lesquelles la « démarche ludique» n’est pas forcément naturelle ou spontanée.

« La “fracture ludique” conceptualise un certain nombre d’intuitions que nous pouvons avoir en partant d’observations empiriques sur le terrain »[17]. En ce sens que le non accès au jeu concret, socialisant et partagé pourrait devenir à termes un élément discriminant d’un point de vue socioculturel. Comme toute production culturelle, le jeu a un langage « qui permet de lire le monde ». Or l’accès à ce langage « est le fruit d’une éducation, d’un apprentissage, tout comme l’accès à un spectacle de danse, la lecture d’un roman ou la compréhension d’une œuvre picturale. (…) Le jeu de société, comme produit culturel, a aussi besoin de médiateurs (…) C’est là tout l’enjeu des prochaines années. Un fameux défi pour les associations de terrain que sont les ludothèques.” [18]

Ce serait le mot de la fin ?

La fin ? Nécessaire et fondatrice pour le jeu, il s’agit du pire moment pour le joueur ! Mais heureusement pour nous, d’une certaine manière, le jeu n’a jamais vraiment de fin puisqu’il peut être rejoué à l’infini. Or « qui parlerait de jeu sans jouer plus ou moins ne jouerait pas le jeu »[19] et c’est donc par déformation professionnelle que nous jouons avec notre outil et nos pratiques en les (re)questionnant à chaque nouveau projet !

Car les jeux sont des éprouvettes dans lesquelles se concentre un précipité multicolore de relations aux autres et au monde… Et là, dans ce milieu préservé, on n’a pas fini de s’émerveiller et de se nourrir de la complexité et de la richesse de ce et de ceux qui nous entourent…

 

[1] Chiffre prenant en compte la période avril-mai 2013 et 2014. Source NPD.

[2] A l’échelle mondiale et selon les sources et le type de jeu pris en compte. Cf. « Plus de 2’000 jeux par année?” (1er septembre 2014) et “Y a-t-il vraiment trop de jeux?” (19 août 2014), blog Gus&Co, http://gusandco.net

[3]« Dooble », un des grands hits du jeu d’ambiance (ou Party Game) a vu ses ventes augmenter de plus de 60% en un an. Source NPD.

[4]        LuAPE, Ludothèque adaptée pour enfants et adultes atteints d’un handicap, Woluwé-St-Pierre.

[5]        Ludothèque de l’ONA, Bruxelles

[6]        Ludothèque des Marolles, Bruxelles

[7]        Ludothèque Walalou, Anderlecht

[8]        Toile de Jeux, Bruxelles

[9]        Ludothèque Spéculoos, Molenbeek-St-Jean

[10]       Ludothèque de l’Espace M. Carême, Anderlecht

[11] “Sans plus attendre”, Guibert Del Marmol, économiste, auteur et conférencier spécialisé dans le domaine de l’économie régénératrice, Ker éditions, 2014

[12]       Sources Secteur ludothèques de la Cocof

[13]       Sources Ludo asbl

[14]       “Jouer pour Grandir”, Sophie Marinopoulos, temps d’arrêt édité par Yapaka, pages 17-20.

[15]       “La rue de la ruche”, Philippe Leclercq (romancier et par ailleurs représentant commercial d’une célèbre firme de distribution de jeux), l’Harmattan, 2014

[16]       Johan Huizinga, “Homo ludens, essai sur la fonction sociale du jeu”, Gallimard; 1951

[17]       Tanju Goban, Chargé de projets culturels, Centre bruxellois d’action interculturelle (CBAI) et Président de l’asbl Ludiris.

[18]       idem

[19]       Jacques Henriot, “Sous couleur de jouer”, Paris, José Corti, 1989