Par Charlotte Vandriessche

 

Les 26 et 27 août 2017 prochains aura lieu le cinquième Brussels Games Festival.

Nous en profitons pour jeter un coup d’oeil dans le rétroviseur et revenir sur l’édition 2016 d’un point de vue écologique. 

BGF 2016 photos cyrus paques-580

Les 27 et 28 août derniers a eu lieu la 4ème édition du Brussels Games Festival (ou BGF).

Pour la première fois, celui-ci s’est déroulé au sein du parc du Cinquantenaire ainsi que dans le Hall Bordiau du Musée de l’Armée.

 

Le BGF 2016 en chiffres, ça donne quoi ?

  • Environ 12 000 visiteurs
  • 32h de jeux non stop
  • 120 bénévoles
  • 12 membres dans le comité
  • 43 éditeurs
  • 3 distributeurs
  • 7 boutiques
  • 34 prototypes
  • 40 associations ludiques (parmi lesquelles 8 ludothèques)
  • 7 jours de montage/démontage/logistique
  • Des centaines de litres de sueur
  • Des milliers de sourires

 

Le BGF, un festival éco-responsable ?

Nous avons porté cette année une attention particulière au respect de l’environnement, encouragés notamment par le cadre verdoyant dans lequel le festival a désormais pris place.

Plusieurs axes ont été explorés. Voici quelques exemples d’actions en découlant.

Tout d’abord, le lieu est de par sa situation favorable à l’utilisation des transports en commun : le parc du Cinquantenaire est en effet un endroit très accessible, proche de 2 lignes de métro, de plusieurs lignes de trams et de bus, ainsi que de la gare ferroviaire de Bruxelles-Schuman. Ces informations apparaissent dans les supports de communication, incitant tout un chacun à éviter de prendre sa voiture.

 

Au niveau de la restauration, les divers sandwichs proposés à nos partenaires et bénévoles étaient composés de pain bio. De même, les hot dogs vendus au public étaient faits avec des saucisses et du pain bio.

Pour la gestion des déchets, afin d’en diminuer la quantité, toutes les boissons étaient servies dans des gobelets réutilisables. Ces gobelets sont déjà présents depuis 3 éditions !

La consommation d’eau a fortement été diminuée grâce à l’utilisation de toilettes sèches. Néanmoins, ce point est à améliorer lors de la prochaine édition car le système était peu adapté au flot de visiteurs. Nous veillons à y remédier.

Enfin, pour être un festival responsable, il est également important de mettre en avant la citoyenneté et la solidarité. Cette année, le festival avait pour thème l’accessibilité. Nous avons donc fait en sorte de le rendre accessible à tous, notamment aux personnes à mobilité réduite. De plus, afin de mettre en avant des acteurs locaux, de nombreuses associations belges, voire bruxelloises, étaient présentes.

Toutes ces actions ne sont que des grains de sable. J’en oublie probablement. Beaucoup d’autres choses restent à mettre en place. Cependant, cette édition du festival montre la volonté de ne pas négliger cet aspect de l’organisation.

 

Mon BGF à moi

Cette année était un peu particulière à mes yeux puisque je faisais partie du comité pour la première fois. Un festival, quel qu’il soit, prend une tout autre allure quand on passe de l’autre côté… Aucun regret, c’est une expérience hyper enrichissante !

Mes 2 journées de festival ont donc été très chargées.

Jouer ? Pas le temps ! (enfin, si… la nuit…)

J’ai dû animer, renseigner, gérer, apporter, transporter, monter, démonter,… Beaucoup d’actions différentes pour un seul corps. Autant dire que les 32h sont passées toutes seules !

Ce qui m’a paru le plus compliqué ? Gérer la fatigue et le stress durant le démontage. Ces jours nous paraissent à tous très longs, mais pas le choix, il faut terminer !

Ce que j’ai préféré ? La nuit du jeu ! Celle-ci a démarré par une animation « jeux d’ambiance ». Amuser 40 personnes, c’est quelque chose de plutôt positif. Ensuite, j’ai enfin pu m’asseoir pour jouer quelques heures.

Ce que le BGF m’a apporté ? De l’expérience, de nombreuses rencontres, une très grande fierté, beaucoup de joie !

 

Rendez-vous cette année encore 

Venez nombreux pour jouer… au vert !